Montpreveyres est situé, en venant de Lausanne, juste après le Chalet à Gobet, de l’autre côté du col sur le flanc soleil levant du Jorat. La commune s’élève de 736 m d’altitude à son point le plus bas, le Moulin du Creux et à 929m le point le plus élevé du Jorat, La Montagne du Château. Les communes limitrophes sont, au Nord, Corcelles-le-Jorat et Ropraz. En remontant la Bressonnaz de l’Est au Sud, on longe les communes de Carrouge, Mézières, Les Cullayes et Savigny. A l’Ouest, Lausanne et Froideville se rejoignent à la Borne des Trois Jorats, inaugurée en 1929, limite des districts de Lausanne, Gros-de-Vaud et Oron-Lavaux.
Montpreveyres doit son nom à un prieuré des chanoines réguliers de l’ordre de Saint Augustin, ordre dépendant du Saint-Bernard. Il est désigné dans une chartre de l’an 1177 sous le nom de de Cella Santi-Laurenti de Montprevero, et en 1228 Mon Presbiteri, c’est-à-dire Mont des Prêtres. Jusqu’au XVème siècle, ce prieuré de l’ordre de celui du Grand Saint-Bernard exerçait une juridiction sur le village et y possédait un château avec la dîme. Le dernier prieur fut Nicolas de Watteville. De cette époque datent les armoiries de la commune, soit les deux colonnes représentant les piliers de l’évêché du St-Bernard, et le Rossignol, surnom qui était donné à Nicolas de Watteville. Nom encore actuel donné aux habitants de Montpreveyres.
La maison du prieuré appelée aussi château devint la cure à la réforme. L’ancienne église fut détruite pendant la période féodale en 1758. La même année une nouvelle église fût construite. L’église de 1758 est l’église d’aujourd’hui. De l’ancienne église subsistent la chaire et la table de communion qui se trouvent dans l’église actuelle. La cloche datée de 1483 est encore utilisées actuellement.
Après la révolution vaudoise de 1798, les bourgeois reprennent les pouvoirs politiques. Les familles Reybaz, Gindroz, Lavanchy, Mottaz, Mellioret, Mellet, Liaudet deviennent les membres des législatifs et exécutifs communaux.
Par son emplacement géographique, Montpreveyres a une vocation de relais entre Lausanne et Berne. La commune recevait les voyageurs, d’abord au prieuré, puis à l’Hôtel du Paon – rebaptisé Hôtel de l’Ours pendant la période des Bernois, qui aujourd’hui est devenu le collège. Puis plus tard, l’Hôtel des Balances en assure la relève.
La commune s’étend sur environ 400ha dont 250ha voués à l’agriculture, le solde est constitué de forêts dont 61ha sont propriété de la ville de Lausanne.
Autrefois, l’agriculture et les forêts étaient les principales ressources de la commune. Aujourd’hui, trois exploitations agricoles subsistent. Sur le plan économique, Montpreveyres abrite deux garages, une ferblanterie-couverture-toiture, deux menuiseries, un commerce d’alimentation et quelques indépendants. La majorité des habitants travaillent sur Lausanne.
Les sociétés locales y ont aussi leur place. Ce sont onze sociétés qui animent le village, entre autre, la les dynamiques sociétés de Jeunesse de Montpreveyres-Les Cullayes et du théâtre de l’Ouvre-Boîte.
Pour l’enseignement, Montpreveyres fait partie de l’association scolaire intercommunale du Jorat. 90 élèves fréquentent les classes des villages de l’association.
Sur le plan démographique, la population de 348 en 2000 est passée à 621 au 31 décembre 2016.
Pour terminer, une note touristique. Si vous avez cœur à faire des promenades, prenez le temps de découvrir les bois du Jorat depuis la route des Paysans en passant par la Borne des Trois-Jorats, la Montagne du Château, sortez des forêts sur les hauts de Montpreveyres et admirez la vue qui s’offre à vous sur les Alpes bernoises, fribourgeoises, vaudoises et savoyardes.